Par conséquent, nous pouvons définir quatre niveaux d’exploitation de l’énergie extraite grâce à la géothermie :
La géothermie haute énergie désigne la récupération des fluides d’une température comprise entre 150°C et 350°C.
Par ailleurs, elles sont situées à une profondeur de 1000 m à 3000 m.
Toutefois, les centrales électriques séparent la vapeur de l’eau liquide.
A cet effet, la vapeur fait directement tourner les turbines.
Tandis que l’eau passe dans un système de décompression afin d’être vaporisée et de pouvoir faire tourner les turbines.
La géothermie moyenne énergie désigne la récupération d’eau liquide avec des températures comprises entre 90°C et 180°C.
A priori, une profondeur de moins de 1000 dans les zones volcaniques et entre 2000 et 4000m dans les aquifères.
Dans ce cas, la partie décompression de l’eau est importante, car la proportion d’eau liquide récupérée à l’état liquide est importante.
La géothermie basse énergie consiste à exploiter des gisements dont la température est comprise entre 30°C et 100°C.
Avec ainsi, une profondeur entre 1000 m et 2500m, cette énergie est principalement utilisée pour le chauffage.
Elle est présente dans de nombreuses régions du globe :
- le bassin de l’Amazone et du Rio Plata en Amérique du Sud ;
- les bassins parisien et aquitain en France ;
- le bassin artésien en Australie ;
- la région de Pékin ;
- La très basse énergie
La géothermie basse énergie concerne l’exploitation d’un sol de température inférieure à 30°C à des profondeurs généralement comprises entre 0 et 100 mètres.
Généralement, elle consiste à faire circuler de l’eau ou de l’air dans des tuyaux en profondeur.
Par ailleurs, plus on descend dans la croûte terrestre, plus la composition naturelle sous terraine gagne en chaleur.
Tout compte fait, plusieurs techniques de la géothermie permettent d’exploiter cette chaleur et de l’extraire.
Pour finir de la transformer en plusieurs formes de chaleur.
Cependant, vous l’avez surement compris, cette « chaleur » n’est certainement pas inépuisable.